Les dernières actions entreprises par le Maroc dans le cadre de sa politique étrangère, entre autre les relations avec les États Unies, ont eu une incidence sur le territoire.
Dans un souci de partage d’informations, nous avons décidé de partager avec vous un article relatif à l’ouverture d’un Consulat des Etats-Unis à Dakhla et son incidence sur le secteur immobilier dans la région.
Nous nous sommes intéressés à l’interview effectuée avec Mr Amine Mernissi, expert en immobilier et précisément aux questions suivantes :
« Quelle place devrait être accordée à l’immobilier, que ça soit le résidentiel ou le commercial, dans ces régions ? »
Sa réponse était :
« En matière d’immobilier, c’est un sursaut inédit qui est attendu ! Il libérera une énergie nouvelle. En effet, Dakhla est appelée à devenir, à terme, cette ville cosmopolite, internationale, où diplomates et personnel consulaire y éliront domicile et côtoyant harmonieusement les autochtones.
Une nouvelle demande et donc offre en matière résidentiel, notamment dans le segment moyen et haut standing devrait voir le jour, sans pour autant délaisser le logement social, qui doit être encore plus qualitatif.
Par rapport à l’immobilier commercial, une offre de bureaux, de plateformes logistiques mais aussi d’espaces commerciaux (mall par exemple) devrait être également programmée.
L’expertise américaine en la matière ne peut être qu’appréciable et les investissements avec des partenaires marocains seraient une option mutuellement profitable. »
« Concrètement, comment le secteur immobilier marocain et l’ensemble de son écosystème pourront-ils tirer profit de ces futurs chantiers ? »
Sa réponse était :
« Le secteur immobilier, et l’ensemble de l’écosystème, pourra tirer profit pleinement de ce développement s’il sait rester à l’écoute d’abord des habitants de Dakhla.
Il faut un développement ordonné et respectueux des US et coutumes locales. Il ne faudrait surtout pas aller trop vite et tenter de plaquer un modèle séduisant sur le papier, mais qui dans la pratique peut s’avérer agressif ou inadapté.
D’un point de vue architectural, développement et planification urbaine, densité, espaces verts,… il s’agit de trouver le bon dosage pour que la modernité épouse la tradition et la culture sahraouie millénaire de façon harmonieuse et pérenne. Dakhla doit se développer et certainement se moderniser davantage. Le défi de nos opérateurs de l’immobilier est de veiller à lui conserver son âme ! »
Si vous souhaitez lire l’article en entier, ci-dessous le lien :
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